3 questions à Djemaia Brahim, Cheffe de Projet OnePoint | P2024 EPF

3 questions à Djemaia Brahim, Cheffe de Projet OnePoint | P2024 EPF

Polyvalence, engagement et leadership : voilà ce qui résume le parcours de Djemaia Brahim, P2024. Après un passage très investi au sein d’EPF Projets et un cursus tourné vers l’innovation, elle mène aujourd’hui des missions de pilotage et de gestion produit chez OnePoint. Retour sur un parcours inspirant à travers trois questions

Pouvez-vous nous raconter votre parcours à l’EPF et votre engagement au sein d’EPF Projets ?

J’ai intégré l’EPF en 2019 avec l’envie d’avoir une formation polyvalente, qui me permette aussi bien d’aborder la technique que les enjeux humains. C’est ce qui m’a amenée ensuite vers la majeure Santé / Biomécanique : un domaine qui relie ingénierie, innovation et impact concret.

Au-delà des cours, mes années à l’EPF ont été rythmées par les projets et, surtout, par la vie associative. J’ai été très investie, autant sur le versant “professionnel” avec EPF Projets que sur le versant plus humain avec EPF Partage, où j’ai participé à des actions éducatives et solidaires. Ça m’a beaucoup apporté : ça m’a permis de garder un équilibre, de m’ouvrir à d’autres réalités et de cultiver l’importance de l’engagement humain dans tout ce que je fais.

EPF Projets, ça a été l’expérience la plus structurante de mes années à l’école. J’ai rejoint la Junior-Entreprise en deuxième année et j’y suis restée jusqu’à la cinquième année. J’ai évolué de cheffe de projet à responsable commerciale, puis à présidente de la structure.

En tant que présidente, je pilotais, en collaboration avec tout le conseil d'administration, une équipe de plus de cinquante membres, je suivais les projets, la qualité des livrables, la relation client, la stratégie, les processus internes, les budgets… C’était très complet et très exigeant. On était face à de vrais clients, de vraies problématiques, de vraies contraintes.

Cette expérience m’a donné une maturité professionnelle que je n’aurais jamais imaginée acquérir aussi tôt. C’est là que j’ai vraiment développé mon leadership, ma vision stratégique et ma capacité à travailler avec des profils très variés. J’y ai appris à prendre des décisions rapidement, à gérer des situations complexes et à représenter une structure. Et c’est aussi là que j’ai commencé à me découvrir un réel intérêt pour la gestion de projets et les environnements Agiles.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiant·es qui souhaitent s’impliquer dans la vie associative ou développer leurs compétences ?

Je leur dirais d’y aller, vraiment, à fond. La vie associative à l’EPF est un vrai espace d’apprentissage. Peu importe qu’on choisisse une association technique, telle qu'EPF Projets ou une association plus tournée vers l’humain comme EPF Partage, on en ressort toujours grandi.

Le plus important, c’est de choisir quelque chose qui a du sens pour soi : c’est ce qui donne l’envie de s’investir dans la durée. Et il ne faut pas hésiter à prendre des responsabilités, même tôt : c’est souvent dans ces moments-là qu’on apprend le plus sur soi, sur les autres et sur la manière de porter un projet.

Enfin, je leur conseillerais de valoriser tout ce qu’ils font : un engagement associatif n’a rien d’anecdotique, au contraire. C’est quelque chose qui fait vraiment la différence lors des stages et, plus tard, en entreprise.

Comment se déroulent vos débuts de carrière et en quoi votre formation à l’EPF vous est-elle utile aujourd’hui ?

Mes débuts de carrière se passent très bien. J’ai assez vite évolué vers des fonctions de gestion de produit, et aujourd’hui je suis Product Owner sur une Data Platform au sein d’un grand groupe international de l’électricité. C’est un environnement où je travaille majoritairement en anglais et où la coordination entre différentes équipes et pays fait partie du quotidien.

Ce que l’EPF m’apporte aujourd’hui, c’est surtout une manière de réfléchir et de travailler : la capacité à analyser des problématiques complexes, à structurer des décisions, à garder une approche rigoureuse tout en restant adaptable. L’école m’a aussi appris à prendre du recul, à comprendre les enjeux globaux d’un projet, et c’est ce qui fait la différence dans un rôle de PO.

Je me rends compte également que la diversité des expériences vécues à l’EPF — que ce soit dans la formation ou les projets et associations que j’ai menés — m’a préparée à évoluer dans un environnement international, à être à l’aise dans des contextes nouveaux et à monter rapidement en compétence, une réelle adaptabilité dans le monde d'aujourd'hui. Je sens à présent que ces bases me permettent d’aborder mon début de carrière avec assurance et curiosité.

Ce que je retiens de mon parcours, c’est cet ensemble : une formation technique solide, beaucoup de pratique à travers les projets, et un engagement associatif qui m’a construite autant personnellement que professionnellement.

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